La
dissuasion nucléaire française
La
dissuasion nucléaire française
La dissuasion nucléaire française repose d’une part sur la FOST, la force océanique stratégique et ses sous-marins stationnés à l'Ile Longue, près de Brest, puis sur les forces aériennes stratégiques et ses Mirage.
Le quartier général de la FOST se trouve enterré sous la château de Brest.
La création de la FOST remonte au début des années 1960, en raison de la volonté politique de doter la France de son propre système de dissuasion nucléaire. Sa formation s'échelonne ensuite sur 13 années, marquées par les progrès enregistrés dans la mise au point des réacteurs adaptés aux sous-marins, par le développement des missiles balistiques et de leurs têtes nucléaires et par la construction du premier SNLE, Le Redoutable, opérationnel en 1972.
Après cette date, cinq nouveaux SNLE sont alors mis en service puis, après quelques années, refondus pour les premiers, afin de les adapter au nouveau missile M4. A la fin des années 90, le nouveau format à quatre SNLE fixé par le Président de la République est atteint, tout à la fois par le désarmement des premières unités et par l'admission au service actif de SNLE plus performants.
En effet, à l'orée des années 2000, la FOST a reçu les premiers SNLE de nouvelle génération (SNLE/NG) avec Le Triomphant.
Le "vigilant" lors la venue de Jacques Chirac sur l'île longue le 19 janvier 2006 © Marine Nationale
Composition de la FOST :
Les sous marins :
La France dispose de 4 SNLE, sous marins nucléaires lanceurs d’engins.
Ces sous marins assurent la permanence de la dissuasion nucléaire.
Un de ces sous marins, se trouve en permanence à la mer. Il est doté de l'arme nucléaire.
le « VIGILANT » © Marine Nationale
Elle compte au total quatre SNLE, dont deux en permanence opérationnels.
Ces SNLE sont armés de seize missiles M45. D’ici à 2010, ils seront remplacés par des missiles qui auront une portée d’environ 8.000 km.
Parmi les SNLE, on trouve le « VIGILANT ».
Il a été admis au service actif en novembre 2004.
Comme tous les sous-marins nucléaires, il est composé de deux équipages.
Chacun compte 110 marins .D’une moyenne d’âge de 27 ans, ces équipages se relaient à tour de rôle pour assurer la permanence à la mer des sous-marins.
le blason du "Vigilant" © Marine Nationale
L’aviation :
Dans la FOST on trouve aussi les Super-Etendards de la Marine nationale, qui sont embarqués à bord du porte-avions Charles de Gaulle et sont équipés de missiles air-sol.
Les Forces aériennes stratégiques, basées à Taverny, regroupent 60 Mirage 2000-N.
Elles emploient 2.300 aviateurs.
A bord d'un mirage 2000...
J'ai eu l'occasion de monter à bord d'un mirage 2000 en 2004....
Voici quelques photos...
A bord d'un "mirage 2000" © Mikaël Roparz
Il existe aussi en France d’autres sous marins, les SNA, les sous marins nucléaires d’attaques.
Ils sont 6 et sont basés à Toulon.
Le sous-marin d'attaque est un auxiliaire de la dissuasion. Discret, il participe à la protection et la sûreté des SNLE. Le SNA est également un moyen irremplaçable de formation et d'entraînement en situation réelle à la navigation et aux opérations sous-marines.
d'autres infos :
http://www.netmarine.net/forces/fost/index.htm
