les   phares

 

 

Phares dans l'histoire

Eclairage

les gardiens

Images des phares

la construction des phares

 

les amères

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHARES  DANS L’HISTOIRE   

 

Les Grecs et les Phéniciens  utilisent les feux pour banaliser les passages dangereux.

L’Italie est le premier pays à s’équiper de phares vers 1150. Ensuite se sera au tour de Dieppe, La Rochelle…

En France, on a beaucoup hésité à équiper les côtes de phares  jusqu’au Moyen age  : il ne fallait pas aider les pilleurs.

On relance l’idée de construire des phares fin 17ème siècle.

Le plus vieux phare de France, le phare de Cordouan dans l’Estuaire de la Gironde (1584).

Le plus ancien phare breton est celui du Stiff  sur l’Ile d ‘Ouessant, mis en service en 1685.

Pour une véritable résurrection  des phares, il faut attendre le 19ème siècle.

En France, on compte 24 phares en 1800. 361 en 1883.

 

 

  

 

 

 

 

ECLAIRAGE

 

D’abord  des feux de charbon ( jusqu’à une tonne de charbon par nuit), la lampe à huile devant un réflecteur sphérique.

Dans le domaine de l’éclairage, , un homme : Augustin Fresnel. Cet ingénieur des ponts et Chaussées décide de remplacer des réflecteurs  paraboliques par des lentilles de verre.

Le 1er phare à en bénéficier, le phare de Cordouan dans la nuit du 20 au 21 juillet 1823.

 

 

 

 

   Une lanterne .© Mikaël ROPARZ

 

 

 

   La lanterne du phare de Chassiron à l'ïle d'Oléron . © Mikaël ROPARZ

   Sa portée est de 28 milles marins ( environ 50 km ). Un éclat blanc toutes les 10".

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 LES  GARDIENS DE PHARE 

                                                       

Au départ, ce ne sont pas des agents de l’Etat. Il faudra attendre 1849 pour que les gardiens deviennent fonctionnaires.

Mais les gardiens se livrent parfois à des activités annexes. La solitude est parfois pesante.

Des débits de boisson sont parfois installés au pied des phares. Des sanctions sont prises notamment pour ivresse avérée.

 

Rien n’était vraiment prévu pour les loger avant 1849.

La première maison de gardiens est construite en baie de MORLAIX mais elle est «  installée  » sur un rocher trop petit.

Entre 1850 et 1880, un grand chantier de logements est lancé.

En 1879, on construit un logement au pied de la tour du fanal de l’Ile Noire.

 

Les gardiens quittent les phares : on pense de plus en plus à l’automatisation

 

Le 1er phare privé de gardien est celui de l’Ile de Ré en 1894.

Ils sont petit à petit AUTOMATISES.

Le 1er  en France : le phare d’ArMen en 1990, la Jument en 1991, les Pierres Noires en 1992, le Four en 1993 et la dernière relève sur le phare de la Vieille au large de la pointe du Raz le 14 novembre 1995. …

Le dernier phare automatisé , le phare de Kéréon  le 29 janvier 04.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Images des phares

 

 

 

 

Phare de la Vieille dans le Finistère (au large de la pointe du Raz - Finistère).

 

  © Mikaël ROPARZ

Ce phare  a été bâti de 1882 à 1887. Sa hauteur : 26m90.

 

 

 

 

 

Phare de la Vierge ( Finistère Nord).

 

   © Mikaël ROPARZ

Ce phare est situé sur un îlot à 1,5km de la côte de l'Aber Wrach. C'est le plus haut phare d'Europe, plus de 82 mètres. Il a été mis en service en 1902. Portée de la lanterne, 27 milles nautiques ( 50 km).

 

 

 

 

Phare de Port Navalo

 

 © Mikaël ROPARZ

 Il est situé à l'entrée du golfe du Morbihan, à l'ouest de Port Navalo. Mis en service en 1895.

 

 

 

 

Phare des chats

   © Mikaël ROPARZ

situé sur la pointe est de l'île de Groix. 15 mètres de haut.

 

 

 

 

Phare de "pen men"

 

  © Mikaël ROPARZ

 situé sur l'île de Groix. Mis en service en 1839. Il est élevé à l'ouest de l'île.

 

 

 

 

 

Phare de Chassiron.

   © Mikaël ROPARZ

Il est situé sur l'île d'Oléron en Charente - Maritime.

Il a été construit en 1834. Il est visitable , mais il faut grimper 224 marches !

 

 

 

 

 

 

Phare de Saint Mathieu

 

Il est considéré comme l'un des plus anciens phares de France.

Au XIIIème siècle, les moines de ST Mathieu entretenaient déjà dans l'abbaye  un feu pour signaler l'entrée de Brest.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le phare , haut de 28m est mis en service en 1835.

Il est gardienné et sa lanterne porte jusqu'à 50 km

 

 

 

© Mikaël ROPARZ

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Phare d'Eckmühl

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

© Mikaël ROPARZ

 

Il est situé à la pointe de Penmarch, au sud de la baie d'Audierne.

Mise en service le 17/10/1897.

Il est gardienné.

Le premier phare ( à droite ) est très vite devenu dépassé.

            

Ce phare a été construit grâce à un legs.

 

La marquise de Blocqueville,  fille du Maréchal Louis Nicolas DAVOUT. Il était devenu prince  d'Eckmühl par Napoléon 1er. L'empereur l'a récompensé pour avoir remporté cette bataille contre les Autrichiens en avril 1809.

La lanterne de ce phare est composée de 2 lampes de 650 w.

Elle porte à 24 milles nautiques ( soit 44 km ).

 

 

© Mikaël ROPARZ

 

 

livre d'or  salle de garde © Mikaël ROPARZ

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Phare de la pointe des poulains

 

82 ans après la mort de Sarah Bernhardt, la propriété où la tragédienne avait élu domicile sur la Pointe des Poulains est en partie ouverte au public. Il aura fallu deux ans de travail.  

La villa "Lysiane", a été transformée en pavillon d'accueil. On peut y voir un mannequin portant les vêtements de l'actrice, du chapeau à voilette à vacances très parisiennes: parties de tennis, baignades (un escalier taillé dans le rocher permet d'accéder à la plage), contemplation de la mer le soir, depuis les bancs en demi-lune postés sur la côte.

La Pointe des Poulains est un des sites les plus visités de Belle-Ile: 180.000 touristes par an viennent y contempler la Côte sauvage, somptueuse, et surtout y chercher la trace de la grande Sarah, dont c'est la dernière résidence encore debout.

La tragédienne est tombée amoureuse de la pointe des Poulains lors d'une visite en 1893.

Sarah Bernhardt achète l'ancien fortin militaire, et s'emploie à en faire sa résidence d'été.

A sa mort, fortin, villas, belvédère et jardins sont vendus et passent de main en main. En 1999, la famille Larquetoux (également propriétaire de la citadelle) cherche à vendre.

Le Conservatoire du littoral acquiert alors le site et conçoit avec les communes un projet ambitieux: restaurer l'état naturel de la Pointe des Poulains, envahie par les autocars et les voitures l'été, et réaménager les lieux dans l'esprit de Sarah Bernhardt.

 

     

 

 

Le chantier est à mi-parcours: le parking a été repoussé de plusieurs centaines de mètres, dégageant la pointe. Pour éviter le piétinement de la couverture végétale, des sentiers balisés ont été créés, et le phare, qui fonctionne au solaire, abrite une présentation du site naturel.

Un savant travail paysager a été amorcé pour retrouver le côté bohême des jardins de Sarah.

Dans une deuxième phase, le fortin restauré accueillera d'ici un an une exposition sur la vie au temps de la tragédienne. Seul ce musée sera payant.

L'accès au site est libre, ce qui constitue une reconquête, puisque la propriété interdisait l'accès à la côte au temps de la grande Sarah.

Cette opération exemplaire bénéficie du soutien de l'Europe, du département, de la région et de l'Etat.

 

 

 

                 

 

 

(crédit photos : M.Roparz )

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LA   CONSTRUCTION   DES PHARES

 

Une partie des phares se trouvent en mer. Leur construction est pour le moins épique.

Le  FOUR  ( au large du Croisic ) est le 1er phare construit en mer en France en 1821.

 

Les phares se construisent souvent grâce à des lègues.

 

Dans le Raz de SEIN, la construction des phares Armen,  du Four, les Pierres Noires est très difficile.

Il n’y a pas d’empattement.

Pour le phare d’Armen, il y avait le choix avec  3 roches. Il a fallu choisir  une roche  qui n’émerge que de 1m50 à marée basse !

La 1ère année, les « ouvriers » n’ont pu percer que 15 trous puis 34.

 

En 1870, ils ne peuvent travailler que 8 heures au total dans l’ année !

Pour que le phare d’Armen soit opérationnel, il faudra attendre 14 ans !

 

Le Phare de la Jument  , il faudra 7 ans.

 

Aujourd’hui, on comptabilise 129 phares : 26 en mer  et 93 à terre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour se repérer, il existe aussi les AMERS.

  

Vers 1770, le Ministre de la marine s’intéresse aux amers comme les clochers par exemple .

Il participe même à l’entretien, la restauration lorsque l’Eglise ne peut pas financer.

 

Ces amers disparaissent pendant la révolution.

 

En 1868, on comptabilise 40 types différents d’amers .

 

 

    © Mikaël ROPARZ

Cette maison joue un rôle très important pour les navigateurs qui sillonnent le golfe du morbihan. Sa couleur constitue un repère important pour trouver l'entrée de la rivière de Vannes.

 

 

 

 

 

 

 

On s’intéresse ensuite aux balises

 

On appelle « balises », tout ce qui est implanté en mer, comme les perches enfoncées dans la mer.

  

    

                                              Ancienne balise  des Poulains à Belle Ile ©  Mikaël ROPARZ

 

 

 

 

 

 

 

Puis il existe aussi les signaux :

 

On allume un feu, on installe des drapeaux, des tissus colorés, mais bien souvent il y confusion dans les messages.

 

De nuit par exemple, on allumait des brasiers.

A Chassiron , sur l'île d’Oléron, 700 kg de bois partaient en fumée chaque hiver.

Au Stiff à Ouessant, 45 barriques de charbon.

 

 

Pour tout savoir sur les phares, une visite s'impose au Centre d'interprétation des Phares et Balises sur l'île d'Ouessant, juste à côté du phare de Créac'h.

C'est un musée unique en Europe consacré à l'histoire de la signalisation maritime.

Tél. : 02 98 48 80 70

 

 

 

Le phare de Créac'h.

 

Il va compléter le phare du Stiff, situé lui aussi sur l'île d'Ouessant, mais devenu insuffisant.

Le secteur est très dangereux.

C'est le phare le plus puissant du monde.

Sa lanterne peut porter jusqu'à 63 km.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

D'autres infos sur les phares et le patrimoine maritime de Bretagne :

http://www.bretagne.com/fr/patrimoine_maritime

 

 

 

 

 

 

 

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