Le fond des océans

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Le " pourquoi pas ", navire océanographique le plus moderne du monde

 

Le fond des océans reste encore un grand mystère...

 

L'archéologie sous marine française, une référence mondiale

 

Une épave à Larmor Plage

 

Des trésors dans les eaux grecques

 

La mer se retire en Méditerranée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le « pourquoi pas » baptisé mardi 27 septembre 2005 à Brest.

 

Beau navire bleu et blanc de 107 mètres de long, le "Pourquoi pas?" prendra la mer pour effectuer, au début de 2006, des relevés cartographiques au large des Antilles et de la Guyane. Il se dirigera ensuite vers le nord pour traquer les "hydrates de gaz" au large de la Norvège.

Lors de son baptême , la Ministre de la défense Michèle  Alliot-Marie a salué le "bateau océanographique le plus moderne du monde", capable de sillonner toutes les mers du globe à l'exception des zones polaires.

Selon un spécialiste des écosystèmes profonds à Ifremer,"La mer représente 70% du globe et on a cartographié moins de 5% de ses Fonds.

©  IFREMER.

Le nombre d’espèces inconnues est compris entre "10 et 100 millions". "Un jour, certaines bactéries que l'on ne connaît pas encore donneront peut-être de nouveaux médicaments ou des matériaux plus résistants »

A bord du navire, deux sous-marins, le Nautile, habité, et le Victor, téléguidé, capables de plonger à 6.000 mètres de profondeur, aideront les scientifiques à approfondir leur connaissance des mondes inexplorés.

L'océanographie permet aussi d'étudier les changements climatiques à partir des mesures des courants, de la température et de la salinité des eaux.

Les scientifiques espèrent en outre travailler sur les tsunami, notamment au large des Antilles, seule zone à risque en France, pour mieux comprendre et prévenir les conséquences du phénomène.

Scientifiques civils et militaires seront à bord de ce navire. Ils mèneront ensemble quelques missions.

Le "Pourquoi pas?" reprend le nom du célèbre navire du commandant Jean Charcot qui avait mené de nombreuses expéditions océanographiques, notamment au Groenland, au début du XXe siècle.

 

http://www.ifremer.fr/flotte/navires/hauturiers/pourquoipas/index.htm

 

 

 

 

 

L'archéologie sous-marine française : une référence mondiale.

 

 

L'UNESCO évalue à plus de 3 millions les épaves non découvertes, disséminées au fond des mers.

Les progrès techniques ont permis de les récupérer.

Dès 1687, William Phips et ses plongeurs ont remonté 26 tonnes de métaux précieux qui reposaient  à plus de 20 mètres de profondeur.

Les épaves qui gisent au fonds des mers et des océans recèlent des trésors incroyables. Des pépites d'or et des lingots bien sûr, mais surtout, elles sont riches d'un patrimoine incroyable. Chaque navire redécouvert dans sa gangue de vase ou ensouillé dans le sable, est un témoin inestimable. Sa coque, ses espars, ses armes, sa vaisselle, ses objets divers, ses vêtements, permettent de reconstituer comment on vivait à l'époque de son naufrage.

Sous la surface des flots gît le plus grand et le plus riche musée du monde.

Un musée que l'on a pillé sans vergogne. L'invention du scaphandrier autonome en 1943 va permettre aux plus audacieux de pratiquer de véritables razzias sur des épaves jusqu'alors oubliées. Mais cette invention va aussi être le véritable déclic des débuts de l'archéologie sous-marine. « Elle démarre sur un loupé » explique Michel L'Hour, conservateur en chef au Drassm (Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines). « Au début des années cinquante, Jean-Yves Cousteau découvre une épave par 40 mètres de fond en Méditerranée. » Avec son équipe il entreprend des fouilles. Ce qu'il ne sait pas, parce alors l'archéologie sous-marine est balbutiante, « c'est qu'en réalité il a découvert deux navires qui ont fait naufrage au même endroit, mais à deux siècles de distance. Ils datent d'un siècle avant et après Jésus Christ. Après ce raté, les archéologues ont appris à plonger. »

Et depuis, ils sillonnent les mers du globe. Pour lutter contre le pillage et donner des moyens à cette nouvelle forme de recherche, André Malraux décide de crée le Drassm en 1966.

« Pourquoi à Marseille ? Simplement parce qu'à cette époque, la majorité des travaux se déroulaient en Méditerranée sur des épaves antiques. » Un peu agaçant pour un Breton de l'Aber Vrach. Michel L'Hour entreprend alors de s'intéresser à l'Atlantique et à la Manche. « Je découvre que l'on ne sait rien, ou presque, sur elles. » Le hasard va corriger cet oubli. « En 1983, un plongeur découvre une épave antique au large des Sept îles. »Entre 1983 et 1996, l'Ouest va révéler des richesses sous-marines insoupçonnées. « Comme cette épave du XVe siècle au large de l'Aber Vrach », gisant là, presqu'en face des plages où, enfant, Michel L'Hour allait se baigner. « Autre grand moment, la mise à jour des épaves de l'Amiral Tourville à deux pas du littoral du Cotentin. » L'équipe va y consacrer cinq campagnes de fouilles. « Tatihou est le premier musée maritime jamais imaginé en France à partir de fouilles sous-marines. » Et puis, ce fut Saint-Malo et ses deux fabuleuses frégates corsaires de la Natière, révélées en 1996. « On peut dire qu'il s'agit, pour nous archéologues sous-marins, d'un des plus formidables sites au monde. Nos travaux vont s'y prolonger jusqu'en 2007. » Michel L'Hour nourrit l'espoir qu'un musée soit créé localement « et qu'il devienne « Le » lieu d'exposition et d'information sur les épaves de la fin du XVIIe, début XVIIIe. »Petite structure d'une trentaine de personnes, le Drassm est aujourd'hui reconnu internationalement. Ces experts interviennent dans le monde entier. Ils conseillent ou dirigent les plus grandes opérations. Les moyens techniques devenant de plus en plus sophistiqués et performants, leur champ d'investigation est sans limite. La somme des connaissances enregistrées à ce jour est colossale. « Notre prochain pari : implanter à Brest, une base pour dresser un inventaire méthodique et très complet des épaves et des vestiges découverts. Chaque site y sera détaillé par le menu. La destination et la localisation de chaque objet trouvé y seront indiquées. » Un travail titanesque. Il n'effraie en rien ces hommes et ces femmes capables de dégager centimètre carré après centimètre carré des navires gigantesques que la mer a engloutis. ©  avec Ouest-France.

La convention de Paris définit le "patrimoine culturel subaquatique " comme "partie du patrimoine commun de l'humanité".Elle vise" toutes les traces d'existence humaine  présentant un caractère culturel, historique ou archéologique...qui sont immergées" totalement ou non, en permanence ou non dans des eaux maritimes,voire continentales si l'Etat le déclare, depuis 100 ans au moins. Elle y inclut les "sites, structures, bâtiments,objets et restes humains"mais aussi" les navires, aéronefs,véhicules" avec leur cargaison ou leur contenu ainsi que leur contexte archéologique, et naturel.

 

 

 

 

Une épave qui repose en face de Larmor - Plage (56) :

 

  ©  Mikaël Roparz

Cette épave est celle de "la dévastation". C'est un garde côte cuirassé français. Il a coulé le 7 mai 1922. Les restes de ce navire sont visibles à marée basse devant la plage de Toulhars à Larmor - Plage .

 

 

 

 

 

 

Des trésors dans les eaux grecques :

 

La récente découverte des restes d'un navire naufragé au 4ème siècle avant notre ère en mer Egée, baptisé

"Kythnos I", à près de 500 mètres de profondeur, témoigne de la richesses des vestiges encore engloutis dans les eaux grecques et des progrès de l'archélogie sous-marine dans le pays.

Depuis 2000, d'importants moyens ont enfin été mis en commun entre les services archéologiques du ministère de la Culture et le Centre de recherches maritimes du ministère du Développement (Elkethe) mettant un terme à des années d'inertie.

L'Elkethe fournit ainsi aux archéologues du ministère son navire océanographique "Aigaio", long de 42 mètres, le sous-marin "Thétis", deux autres véhicules télécommandés ainsi que son équipe de plongeurs spécialisés.

Plus de 30 bâteaux naufragés de l'époque classique, hellénistique, romaine ou byzantine ont ainsi été localisés jusqu'ici grâce à cette collaboration après des recherches en mer Egée par des fonds atteignant parfois les 550 mètres.

Seules quelques unes de ces épaves ont cependant été fouillées à ce jour permettant de faire remonter des objets à la surface.

Dans celles-ci, deux amas d'amphores provenant d'un naufrage datant de 3ème-2ème siècle avant notre ère ont été retrouvés en mars de 2004 au large de Samos (est) à une profondeur de 45 m.

Deux jours plus tard, un peu plus au nord, au large de Chios cette fois, les sonars détectaient à une profondeur de 67 m une pile d'amphores des écoles de Chios et de Samos remontant au 5ème et 4ème siècle avant notre ère.

En septembre 2004, une statue de bronze antique repêchée par un chalut au large de Kythnos déclenche l'intérêt des archéologues pour la région et aboutit quelques mois plus tard à la localisation par l'équipe d'une épave à qui l'on

attribue le nom de "Kythnos I".

Après une étude géophysique effectuée par 16 spécialistes en mars dernier, l'équipage du sous-marin Thétis aperçoit une concentration d'amphores à une profondeur de 495 m, conservées grâce à la vase du fond de la mer en dépit de la

pêche intensive au chalut dans la région.

A l'été 2005, l'équipe va tenter de repérer des épaves de la flotte perse de Darius (5ème s. avant notre ère) dans le sud-est de l'Eubée (est) avec la collaboration de l'Institut canadien d'Athènes.

A côté des efforts de l'Etat, l'expérience de l'Institut des recherches archéologiques sous-marines, une institution fondée il y a 30 ans et dont les opérations sont subventionnées par l'Etat, mais aussi par des fonds privés, porte également ses propres fruits.

Fondé en 1973 "alors qu'aucun service gouvernemental n'existait dans ce domaine", l'Institut participa avec l'équipe du Français Jacques-Yves Cousteau, arrivé en Grèce en 1975, à des recherches dans les eaux grecques. Ce n'est qu'un

an plus tard que devait être créé le service des recherches maritimes du ministère de la Culture.

Parmi les plus importantes découvertes de l'Institut figurent à ce jour deux épaves mises au jour dans les années 90, l'une datant de 2.200 avant notre ère à Dokos, et une seconde au cap d'Irion datant de 1.200 avant notre ère), toutes

les deux dans le golf d'Argos (sud, en Péloponnèse).

(avec l'AFP)

 

Les fonds des océans restent encore aujourdhui un grand mystère.

 

Des recherches sont menées actuellement par près de 300 scientifiques dans 53 pays pour recenser la vie marine. Ces grands fonds couvrent quand même 60 % de la surface du globe. On estime que seulement 5 % des océans de la planète sont explorés.
D
après lFREMER qui recense la vie marine, les espèces qui restent à découvrir sont estimées entre 10 et
100 millions. En 3 ans, 500 nouvelles espèces de poissons ont été découvertes. Régulièrement, une vingtaine de bateaux français (ils sont une trentaine européens) sillonnent le Nord de lAtlantique à la recherche de nouvelles ressources. Les grands fonds renferment des trésors cachés, des trésors énergétiques.
Ces recherches sont importantes puisqu
elles permettront de fabriquer notamment de nouveaux médicaments.

LES ALGUES TAPISSENT LES FONDS MARINS

On en a recensé à peu près 800 espèces différentes.
Il en reste encore à découvrir.
Au Moyen age, les algues étaient destinées à la fonction dengrais pour les bêtes.
Aujourd
hui, on les utilise en cosmétique comme en cuisine (complément alimentaire notamment).
Elles servent aussi à la fabrication du verre.
La transformation des algues génère un chiffre d
affaire de 250 millions deuros pour une valeur ajoutée estimée à 185 millions deuros ( source IFREMER ).
2200 personnes sont employées dans ce secteur. 
La Bretagne fournie 90 % de la production française.
65 % des entreprises sont situées en Bretagne.
Le secteur le plus gros fournisseur de Goémon est le pays du Léon dans le Finistère.
Le port de Lanildut abrite une flottille de bateaux goémoniers. (source « portrait du littoral de France » Castor et Pollux )

Pour explorer le fond des océans, on utilise souvent des petits robots sous marin.
Jusqu
à maintenant, avec une capsule sous marine , on est descendu jusquà 10 916 mètres de profondeur. Cétait en plein cœur de locéan pacifique. Cétait le 23 janvier 1960 ! depuis , ce record na pas été dépassé.

Tous ces trésors, il ne faut pas les abîmer.
C
est pourquoi des associations comme « GREENPEACE » partent en guerre contre ce que l'on appelle     le « chalut de fond ».
12 pays,dont la France ,pratiquent cette technique en haute mer .
Ce chalut de fond on l
appelle aussi le «laboureur de la mer».
Le chalut est aussi large qu
un terrain de foot. Quand on le remonte, il fait des dégâts considérables précise GREENPEACE sur son site internet.
« Ces chaluts peuvent déplacer des rochers de 25 tonnes ! ».
Heureusement quand même, seulement 200 bateaux pratiquent cette pêche ! mais c
est déjà beaucoup trop !

 
INSOLITE : LA MER SE RETIRE EN  MEDITERRANEE 

Le phénomène des marées n’est perceptible qu’en Atlantique.
En mer Méditerranée, les marées hautes et les marées basses n’existent quasiment pas. C’est une mer fermée.
Pourtant, mardi 24 août 2004, pour une raison inconnue, la mer s'est retirée subitement d'une vingtaine de mètres sur la plage de la Pointe rouge, à Marseille.
Pendant près d'une demi-heure, la plage a pris des airs d'océan Atlantique avec une baisse de l'eau d'environ 50 cm dans le port de plaisance de la Pointe rouge.
Parmi les explications avancées, Claude Millot, spécialiste de la Méditerranée au CNRS, évoque l'hypothèse d'un tsunami, une excitation d'onde pouvant être provoquée par un glissement de terrain sous-marin au large de Marseille.
Rappelons qu’un tel phénomène de glissement de terrain a déjà eu lieu en Méditerranée.
C’était en 1979. Il avait provoqué l'effondrement de l'aéroport de Nice.

Des infos sur le phénomène des marées :
http://www.shom.fr/fr_page/fr_act_oceano/maree/maree.htm
http://www.grandes-marees.com/lephenomene.htm

 

 

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