Les énergies marines

 

 

 

 

 

les courants marins

les éoliennes en mer

 

 

 

 

 

Le ministre délégué à l'industrie François Loos  autorise la production d'électricité pour le premier parc français d'éoliennes en mer, au large des côtes de la Seine-maritime.

Le parc est situé à environ 7 km au large de Veulettes-sur-mer (Seine-Maritime).

Il sera composé de 21 éoliennes ancrées par 23 mètres de profondeur, et sa construction nécessitera un permis de construire soumis à enquête publique.

Le choix du ministre, s'est porté sur un projet situé sur la Côte d'Albâtre, pour une puissance de 105 MW, ce qui représente près de 25% du parc français d'éoliennes déjà installées à terre. Les premiers mégawatts/heure pourraient être produits en 2007. Ils seront rachetés à un tarif garanti de l'ordre de 100 euros/MWh, à comparer à un prix de l'électricité sur le marché du gros de 45 euros/MWh.

Cela devrait représenter une charge pour le service public de l'électricité de l'ordre de 17 millions d'euros par an, qui sera répartie sur la facture des consommateurs finaux d'électricité.

Le ministre a indiqué qu'il lancerait un nouvel appel d'offres "qui devra faire une place plus importante à l'information du public et à la concertation".

La France s'est engagée d'ici 2010 à passer de 14% à 21% d'électricité renouvelable.

 

 

 

 

Les courants marins

 

 

Les chercheurs et industriels s'intéressent aux courants marins pour produire de l’énergie.

Trois acteurs principaux travaillent actuellement sur l'exploitation de cette énergie nouvelle.

EDF, le Laboratoire des écoulements géophysiques et industriels (LEGI) de Grenoble et la petite société Hydrohelix Energies, soutenue par l'Institut français du pétrole (IFP) et l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe).

En Bretagne, on souhaite installer une turbine de 200 kw en 2005.

L'idée est de réaliser une extension à 1 MW en y ajoutant 4 rotors pour 2006.

D'après l'hebdo " LE MARIN" du 2 décembre 2004,  on projette "d' installer 4500 hydroliennes

sur 3 sites : Raz de Sein, Ouessant et Raz Blanchard "au large du Cotentin.

"La puissance de 3000 MW pourrait fournir de l'électricité à tout l'ouest de la France".

 

Hydrohelix Energies est une petite société basée à Quimper.

Les turbines sont implantées sur une structure fixée au sol et totalement immergées. Elles récupèrent l'énergie cinétique des courants sous-marins et la transforment en énergie électrique.

Plus les courants sont forts, plus les hydroliennes génèrent d'électricité :

la France dispose ainsi, au large des côtes bretonnes et normandes, d'un potentiel important grâce aux courants marins liés aux marées, qui sont parmi les plus fortes du monde, mais aussi grâce aux vagues et aux écarts de température entre le fond et la surface de la mer.

Par ailleurs, à dimension égale, une hydrolienne produit plus d'énergie

qu'une éolienne puisque la densité de l'eau est 800 fois plus élevée que celle du vent.

L'impact visuel est quant à lui nul ou quasi-nul à la différence des éoliennes.

Hydrohelix Energies a envisagé trois sites (cités plus haut) pour d'éventuels parcs hydroliens.

 

La production annuelle de ces trois parcs pourrait atteindre les 25.000 gigawatt /heures (GWh), soit 5% de la production électrique française.

Les coûts de production sont estimés par la société à environ 3,5 centimes d'euro le watt installé, avec un retour sur investissement au bout de sept ans compte tenu d'un coût d'installation de 1 à 1,3 euros le watt.

L'usine marémotrice de La Rance, sur l'estuaire de ce fleuve en Ille-et-Vilaine, illustre ce potentiel : elle produit chaque année environ 536.000 MWh, soit l'équivalent des besoins d'une ville de 300.000 habitants.

Cette installation est l'une des principales vitrines en matière d'énergies renouvelables d'EDF, qui envisage de se positionner à moyen terme sur l'exploitation de parcs hydroliens.

Courant janvier 2005, EDF va réaliser une première campagne de mesure des potentiels énergétiques des courants marins dans le Cotentin, puis une deuxième en Bretagne au printemps.

 

Il faut savoir que plusieurs concepts d'hydroliennes sont en cours de développement actuellement dans le monde, en particulier en Europe : l'Italie, le Royaume-Uni et la Norvège ont installé en mer leur premiers prototypes, d'une puissance unitaire variant de 100 à 300 kW, pour des séries de test grandeur nature. Ces travaux sont menés par des PME, spécialistes d'énergie renouvelable et du milieu offshore, épaulées par des équipes universitaires ainsi que par des industriels. ( source EDF ).

Plus d'informations sur ce dossier :

http://www.arer.org/fra/pages/endurable/filieres/enr/eau/eau.htm

http://www.brest-ouvert.net/article1034.html

 

 

EOLIENNES  EN MER

 

 

Le Danemark et la Suède sont pionniers en matière d'éoliennes installées en mer.

C'est prometteur, seulement voilà, c'est plus difficile à réparer qu'à terre.

Aujourd’hui, l’Europe dispose de 600 MW installés en mer, c'est très peu .

Pour compenser le coût en mer, les concepteurs misent sur des pales toujours plus grandes. Les technologies actuelles ont débouché sur des turbines de 3 MW mais qui vont vite évoluer vers 4 et 5 MW après 2006. Déjà, l’industriel allemand Nordex développe une éolienne de 5 MW avec des pales de 115 mètres et un pylône de 85 m. Enercon a un projet équivalent de 4,5Mw.

L'enjeu est de taille :

En 2010 au plus tard, 21 % de l'électricité française devra être produite par le biais des énergies renouvelables contre 15 % aujourd'hui. Le 11 février 2004, le gouvernement a publié un appel d'offres pour l'installation, d'ici à 2007, d'éoliennes de mer pour une production électrique de 500 mégawatts.

En France, il est prévu d'atteindre 500 MW.

 

Pour en savoir plus :

http://www.novethic.fr/novethic/site/article/index.jsp?id=74563

http://www.ademe.fr/htdocs/publications/publipdf/col_ser/abecedaire.pdf

 

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